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Oeuvres textiles Le thème des sacs Le chant vers l'impossible Les visages oubliés  
Tapisseries d'Aubusson créées sur le thème du poète Flamand Emmanuel Looten
"LE CHANT VERS L'IMPOSSIBLE"
(1971 / 1974)
Sur notre terre de Flandres, s'épand dès l'origine le fabuleux symbole de la Toison d'Or : "Au péril de la LAINE", naquirent les Arts les plus nobles. Des Arrazzi à Courtrai, s'épanouirent les Ecoles de nos flamandes tapisseries qui jusqu'à Paris et la doulce France portèrent haut la réputation des "Gobelins".
De haute et de basse lice, cet Art somptuaire et somptueux jadis décorait les temples de Babylone ou d'Assur, d'Egypte même. Les tapis comme les tapisseries protégeaient des vents de sable, des intempéries, les tentes des nomades comme les châteaux. Mèdes, Perses, Phéniciens, rivalisaient d'habileté en ces riches dessins et couleurs...
Alors vint l'Art de la tapisserie dès le Moyen Age, vers notre vieille Europe : chez nous Aubusson d'abord ou Beauvais, Reims, Troyes, Poitiers, Felletin. Dès le XIVe siècle en nos Flandres (septentrionale surtout) le développement inouï de cet Art magnifique. Michel Degand a "de qui tenir", en ce passé fabuleux que l'Iran sut porter au plus haut. Mais les œuvres de Degand sont dignes d'un tel héritage... Elles chantent fable et romance ; écoutez-les ! ...
Emmanuel Looten
Parfois, au tremblement des astres, en cette énorme oscillation cosmique
qui nous brasse, sourd en nous une lumière,
qui se précise, s'étend, devient une flamme intérieure !
Cette lumière nous baigne profondément, en donnant à l'œuvre d'Art sa vraie force, par le "message du dedans" en notre interne clarté jusqu'à l'éblouissement total.
Comme une lumière (128x175)  
   
Ah je m'ébroue de renaître à nu ! Nud et un entouré de vapeurs ennemies.
Je veux surgir au triomphe de ces ombres,
dans le dérouler somptueux de l'œuvre d'Art qui me promeut et me pulse.
Réveil vers la surrection, éploiement d'un présent fabuleux.
Ah revivre !

Comme un réveil (114x168)

 
   
Jeu de ciel (154x120)
   
Tels nos marins tôlés de sel, à la gerce de mille saumures.
Et cette bouche arrière aussi, comme tu m'as quittée et que nos souvenirs
montent déjà...
Mais est-il Désespérance, cet appel vers de nouveaux infinis prometteurs ?
Ce sel de l'angoisse et de l'aventure marine...
A gout de sel (166x126)  
   
Fleur, flos florum ..
Une aube fleur s'emplace
et voici que la souille
des nuits, les stries
venteuses de l'horizon
s'effacent...
Nait un chant d'oiseau :
déjà l'aube expurge
la pénombre déliciant
l'horizon, aux mille fleurs
de cette Aurore !
Et sans fin en ce cortège
de chants, ce bouquet de
gris aux nuances
les plus fines,
renaîtra l'aube,
renouvelée sans fin...
Aube fleur (153x205)  
   
Aimè-je ces tempêtes aux râles effrayants ? Le dur sifflement, l'arroi monstrueux des aquilons ? Mauvais temps où s'abreuve mon âme éperdue ; la dureté de ce climat qui nous forge, nous retreint. Et nous oblige à vivre, seuls et nuds. En cette profonde meurtrissure qui nous donnera le mieux être...
Mautemps (154x221)  
   
Credo (182x144)
 
L'étrange emphase de cet étang sournois.
Ou ces fleuves en leur énorme indifférence, qui joignent leur infini à la mer...
Glacées parfois, ces eaux, en leur viride profondeur,
ce glauque indéfini ; un céladon nuancé.
De sinople s'écartèle mon blason...
Vers ces eaux glacées de vert(154x221)  
   
Mystère de cet astre posé à plat sur mon céleste univers.
Zéro ou orée d'un géant canon, mystère permanent de la nuit aux sources de vos rêves.
Et de notre Espoir vers cet inconnu seul ou tout repartirait de Zéro...
Zénith ou nadir fugaces...
Zéro de lune (127x188)  
   
Comme la brillance subite d'un œil.. Charbon ardemment consumé..
Grenat précieux à l'octuple raison. Symbole le plus rare, hors la magie du feu.
Et ce rouge de sang...
Escarboucle (152x193)  
   
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